Carnet de route
Briançonnais; fin d'hiver
Le 16/03/2017 par Michel COSTE
Une météo favorable et un risque d'avalanche minime (1 ou 2) me décident à reprendre la route du Briançonnais pour quelques randos à skis solitaires.
J1: 7h30 au parking du Pont de l'Alpe; un petit -1 mais le regel a été correct. Objectif: la Crête de la Ponsonnière . Ayant fixé le passage clé sur mon Gps, je me contente de jouer au mieux avec les courbes de niveau. Après avoir pris un coup de chaud dans la dernière montée, j'atteins le point convoité (aux alentours de 2700) à 11h et bénéficie d'une vue somptueuse sur le versant nord et sur la paroi dorée du Pic de la Moulinière tout proche (im 1). Redescente tranquille en surplombant le Grand Lac (im 2; voir épisode précédent) et arrêt casse-croûte avant de terminer par la portion orientée ouest, ce qui me permet de bénéficier jusqu'au bout d'une bonne qualité de neige.
J2: Objectif: la Tête noire du Galibier (2842). Premier au parking cette fois, pour éviter la surchauffe de la veille, je mets les couteaux quasiment dès le départ pour une montée globalement à l'ombre. Derniers mètres en déchaussant, car je suis seul et ne tiens pas à alimenter la rubrique des faits divers. Le sommet, atteint à 10h, et sa vue imprenable (im3) m'appartiennent pour une bonne demi-heure, avant l'arrivée d'un trio de skieurs avec qui je deviserai agréablement. Puis descente dans une neige de rêve!
J3: Au vu des prévisions météo, j'ai renoncé à retrouver mes petits camarades dans le Champsaur. Le temps se couvre vite et j'en rabats sur mon objectif initial, la Pointe du Demi, au-dessus du Col du Raisin (vallée de Névache), pour me contenter du Col en question, atteint dans une ambiance "fromage blanc". Longue halte au refuge du Chardonnet (im4), où je succombe à la tentation du fondant au chocolat.
J4: Retour du beau temps et montée au Col des Peygus (2612m- im 5). La belle neige de printemps qui accueille mes skis à la descente laisse la place, au fur et à mesure que je m' approche des Chalets d'Izoard, à une neige franchement pourrie et j'ajoute quelques baignoires à celles déjà en place, avant de croiser la procession des piétons, raquettistes ou même skieurs qui se hissent péniblement vers le col mythique aux heures les plus chaudes de la journée.
Moralité: Par ces temps de réchauffement climatique, le ski de printemps devient ski de fin d'hiver et mieux vaut partir aux aurores!